• Et c'est pas que j'ai rien à faire, au contraire c'est parce que j'ai à faire.

    Les choses « utiles » sont emmerdantes.

    Je suis un branleur par nature.

    Tiens d'ailleurs je vais aller me branler.


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  • Immonde est immonde.

    Et Immonde a une femme.

    La Femme d'Immonde est douce comme le miel, comme la soie.

    La Femme d'Immonde est belle comme une nuit de pleine lune.

    La Femme d'Immonde est brillante comme la lune dans une nuit de pleine lune.

    La Femme d'Immonde aime Immonde, profondément, dévotement, désespérément, bref, amoureusement.

    La femme d'Immonde sait qu'Immonde est immonde.

    Mais la Femme d'Immonde ne peut pas s'empêcher d'aimer Immonde, profondément, dévotement, désespérément, bref, amoureusement.

    La Femme d'Immonde aime tout chez Immonde, même ce qu'elle déteste.

    Elle aime quand Immonde la fait rire.

    Elle aime quand Immonde lui apprend la vie, les choses.

    Elle aime quand Immonde la regarde tendrement.

    Elle aime quand Immonde la serre dans ses bras quand ils dorment.

    Elle aime sucer la queue d'Immonde avec application et savourer le goût de son foutre immonde.

    Elle aime quand Immonde lui lèche la moule avec conviction en lui doigtant tous les trous.

    Elle aime quand la queue d'Immonde se fraye son chemin dans sa chatte serrée.

    Elle aime suggérer à Immonde de la défoncer plus fort quand Immonde la joue langoureux.

    Elle aime se mettre en levrette pour sentir la queue d'Immonde buter au fond de sa chatte.

    Elle aime jouir en gémissant quand Immonde lui agrippe les cheveux en accélérant ses coups de boutoir.

    Tout cet amour terrorise Immonde : qu'a-t-il fait pour le mériter ? Cet amour est la douce prison d'Immonde.

    Immonde ne peut pas s'empêcher d'aimer cet amour, cette douce prison.

    Mais Immonde ne peut pas non plus s'empêcher de penser que cette douce prison est malgré tout une prison.

    Immonde ne sait pas ce qu'il veut.

    Alors Immonde est immonde.

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    (Spécial dédicace à DTFG et à Lilly )


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  • Avant de poursuivre le récit de mes tribulations avec « A. », je voudrais d'abord vous entretenir d'un mythe fâcheux, il est toujours sain de débiner les mythes... Ce mythe c'est celui du « regard de salope » souvent utilisé par les auteurs de fictions, notamment érotiques, et moult fois repris dans la vie courante par tous et toutes pour qualifier un regard féminin luisant de concupiscence, éventuellement associé à une expression faciale friponne et explicitement sensuelle. Alors attention : certes, des femmes ont recours à ce regard mais ce ne sont pas des salopes, en fait ce fameux sourire, je l'attribuerais à deux catégories de nanas : les pouffes et les « torpilles ».
    Une pouffe est une femme qui est dans une logique de prostitution, soit en étant effectivement une prostituée de métier, soit, d'une manière générale, en usant du sexe pour servir leurs intérêts d'ordre matériel, à l'exemple de celle qui couche avec un chef pour bénéficier d'une promotion canapé ou encore de la « femme entretenue » qui choisit ses partenaires en fonction de leur compte en banque.
    La torpille, elle, est un cas particulièrement horripilant, mais qui en même temps inspire de la compassion. C'est une midinette pas très futée, assez vulgaire et qui croit dur comme fer au prince charmant, à cette âme sœur qui l'attend quelque part et dont elle a, dans son esprit, une image bien arrêtée. La torpille a un double problème : d'abord celui de croire à son conte de fées, ce qui est déjà assez préoccupant en soi, et ensuite que cette croyance l'aveugle et l'empêche d'avoir une connaissance des hommes qui ne soit pas superficielle. La torpille s'intéresse essentiellement aux beaux gosses (un prince charmant est toujours beau et séduisant !) et dès qu'elle en voit un, son cerveau opère un court-circuit qui attribue à l'apollon les traits de personnalité de son homme idéal, elle se lance donc, faisant fi de toute subtilité, bille-en-tête dans une opération de rentre-dedans d'où mon choix de l'appeler « torpille ». Mais le propre d'une torpille est qu'elle explose : la femme torpille va de déception en déception, pour deux raisons simple, d'abord que son prince charmant n'existe pas et ensuite parce qu'en jetant son dévolu systématiquement sur des hommes physiquement séduisants, en prenant ouvertement les devants, elle commet la pire bêtise qu'une femme puisse faire dans sa vie amoureuse : le beau mec, à l'instar de sa contrepartie féminine, le canon, a un ego hypertrophié et qui se nourrit, tel le vampire du sang de ses victimes, de l'attirance qu'il suscite chez la gent féminine. Il y a bien évidemment des exceptions : certains beaux mecs savent aller au-delà de leur apparence physique et résister à cette tentation de vampirisation. Néanmoins, le phénomène est valable la plupart du temps. La seule manière raisonnable de conquérir un beau mec est de le pousser à faire le premier pas et lui résister suffisamment longtemps pour que son ego se dégonfle un peu, sinon vous êtes foutue. Cette réalité-là, nonobstant s longue et douloureuse expérience, la torpille est tout simplement incapable de la saisir ni, a fortiori, de la retenir. Elle se jette dans les bras de beaux mecs vampires avec à chaque fois la conviction inébranlable que « cette fois c'est la bonne », mais ça ne l'est, hélas, jamais.
    Donc, méfiez-vous du soi-disant « regard de salope » il est annonciateur d'une potentielle catastrophe, voire double catastrophe car en plus il existe des « Pouffes-torpilles », le nec plus ultra de l'humanisme à la dérive.
    Mais alors, me demanderiez-vous, à quoi reconnaït-on une salope ? Eh bien, vous allez être déçus : il n'y pas de signe extérieur évident pour identifier une salope. Comme je vous le disais la fois précédente, la salope avance masquée, le plus souvent, elle fait tout pour apparaître comme une femme ordinaire.
    Il est extrêmement rare qu'une salope prenne ouvertement les devants dans le jeu de la séduction. En revanche elle dispose souvent de ressorts insoupçonnés pour manipuler un homme afin de le conduire à la draguer. Il faut d'ailleurs noter que cela n'est pas l'apanage des salopes. Il s'agit en fait de techniques relativement classiques assez proches de la PNL. J'appellerais cela la « séduction récursive » (cherchez pas, je viens de l'inventer...) : par opposition à la séduction simple (X séduit Y) qui engage un rapport de forces, la séduction récursive vise à donner à la cible le désir de séduire l'émetteur. Cela recourt au contact tactile et/ou oculaire, ainsi qu'au rire. Dans le schéma de la séduction classique, par exemple, on dit souvent qu'un homme qui réussit à faire rire sa cible a fait une grande partie du chemin (ce qui est assez vrai), dans la séduction récursive, la femme se montre rieuse, de sorte à nourrir chez l'homme l'envie de la faire rire encore.
    Dans la conversation, la salope utilise une approche masculine qui consiste à faire parler l'autre de lui-même. Mais ici encore, le fait d'avoir cette approche ne qualifie pas forcément la salope.

    Mon total manque de présence d'esprit sur les visées sous-jacentes au comportement d'A. s'expliquait, je le répète, par une espèce de dissonance cognitive dont j'étais victime : j'avais de A. l'image d'une femme hyper-sérieuse « bien sous tous rapports », comme on dit. Qui plus est, elle était l'épouse d'un de mes meilleurs amis, il ne m'effleurait pas un instant de la considérer comme toute belle nana susceptible de partager avec moi des moments coquins... Pour cette raison, A. se trouvait face à une situation peu habituelle où elle devait un tant soit peu « sortir du bois ».
    Elle le fit à l'occasion d'un « Zouk-love » (c'était en vogue à l'époque!) opportunément diffusé par le DJ. Sans l'ombre d 'une hésitation, A. s'accrocha à mon cou me signifiant sa volonté de danser « collé-collée ». A. avait cette faculté, que j'allais retrouver plus tard chez toutes les salopes qu'il m'a été donné de croiser, de mettre une charge érotique très intense dans tout contact physique. C'est un truc que j'ai toujours du mal à m'expliquer très précisément ; il me semble que c'est une manière d'abandon. À titre d'exemple, une salope posant sa main sur votre avant-bras le fait d'une façon très particulière : sans appuyer ostensiblement, elle laisse juste peser sa main de sa masse naturelle. C'est par un procédé similaire que A. laissait aller son corps contre le mien sur la piste de danse. Alors qu'une « chaude » ou une pouffe va délibérément accentuer les frotti-frotta, la salope laisse juste agir les lois de la mécanique ; elle n'allume pas de manière aggressive, mais l'efficacité est maximale. Pourquoi? Eh bien parce qu'elle n'use pas d'un érotisme exclusivement charnel : la suggestion d'abandon a un impact qui relève du psychique plutôt que du physique ; elle signifie quelque chose comme « je suis en confiance avec toi, je sais que je n'ai pas besoin d'en faire plus pour que tu comprennes mon désir et pour éveiller le tien. »
    C'est à ce moment là qu'enfin je réalisai qu'il était en train de se passer quelque chose de pas ordinaire. Pour tout dire j'étais brusquement chaud-bouillant de désir, je cherchai le regard de A. dont la tête reposait, indolente sur mon épaule. Elle leva son visage qu'ornait un sourire franc et doux. Elle colla furtivement sa bouche sur ma bouche.

    (à suivre)


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  • Comme beaucoup se sont inquiétées, acceptez mes plates excuses.


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  • On dit souvent que les hommes aiment les salopes... Je ne m'aventurerais pas à parler pour tous les hommes mais je peux dire que moi, personnellement je suis en conformité avec cette « règle ».

    Si j'aime les salopes ce n'est pas seulement pour ce que je fais ou pourrais faire avec elles, mais parce qu'elles me fascinent, humainement parlant, car être une vraie salope est loin d'être facile : la salope est honnie de tous... et surtout de toutes (y compris des autres salopes), cela tient aux rôles sociaux (au sens de « jeu de rôles ») présupposés entre hommes et femmes, vieille conception sexiste à la peau dure...

    Je vais vous exposer une théorie : les femmes, si « solidaires » quand ça les arrange, ont du mal à accepter que l'une des leurs aie l'audace d'aller au bout d'elle-même (d'une manière générale) : aller au bout de soi, de ses pulsions, de ses aptitudes, de ses folies signifie se découvrir soi-même sans fard, or les femmes, bien plus raisonnées que les hommes, savent qu'au bout du voyage on risque fort de ne pas aimer ce qu'on découvre sur soi-même. Dans ce domaine, ce qui fait l'avantage des mecs c'est leur inconscience et leur manque de discernement, des faiblesses qui deviennent un atout potentiel.

    Les femmes, fortes de leur intuition, ou plutôt de leur capacité à se fier à leurs intuitions, ont une prédilection pour l'incertitude (dans la certitude, l'intuition devient inutile) ; c'est pourquoi la salope, qui fait abstraction de l'incertitude, constitue donc une déconstruction des clichés sur la féminité, la traîtresse.

    La femme non salope, si elle éprouve un commencement de désir pour un homme, va tout d'abord se poser des questions qui vont lui permettre d'user de son intuition, par exemple : « Est-ce que je saurai éveiller en lui des sentiments forts ? », « Est-ce qu'il pourra être l'homme de ma vie ? », « Est-ce qu'on aura des atomes crochus sur le plan intellectuel ? » ou encore « Est-ce que c'est un bon coup ? » etc. Tandis que la salope passe outre ces incertitudes pour uniquement se concentrer sur une idée : « Je veux qu'il me baise ! »

    La salope est évidemment une aubaine pour les mecs qui sont, tout le monde le sait, gouvernés par leur queue, c'est en ce sens qu'on dit que « les hommes aiment les salopes » mais en réalité, je crois que la plupart d'entre eux ne les aiment pas tant que cela. Les relations avec une salope débouchent souvent, chez un mec ordinaire, sur des émotions négatives : jalousie, insécurité, castration symbolique (une salope aura TOUJOURS le dessus sur un mec ordinaire), mépris et bien d'autres encore.

    Pour cette raison, la salope est souvent contrainte à se protéger en cachant son jeu, ce qui mène parfois à des situations amusantes... D'autant plus que les hommes, peu psychologues, ne sont pas spécialement forts pour détecter la salope.

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    Voici une quinzaine d'années, C., un bon copain, plutôt sympa, brillant dans son travail, tout à fait charmant, avait eu un coup de foudre phénoménal pour une jeune femme du même acabit : mignonne, bien diplômée, jeune cadre dynamique, BCBG, ambitieuse et visiblement très intelligente. Tout à son idylle, le gars s'était nettement écarté du cercle de jeunes cons que nous formions avec quelques autres, c'est un truc assez classique et somme toute normal, d'autant plus qu'on était vraiment des lourds et que la jeune femme, appelons-la A., visiblement n'appréciait pas particulièrement notre société, ce qui prouvait sa valeur. Au bout de deux mois les tourtereaux convolèrent en justes noces. A l'occasion de l'inévitable soirée d'enterrement de vie de garçon, C. me raconta, sous le sceau de la confidence, que A. était « une vraie salope au pieu », ce qui me surprit, je dois l'avouer, car cela contrastait nettement avec son image un peu austère.

    Apres la lune de miel, C. me sollicita pour aider le jeune couple dans leur emménagement, car je disposais d'un véhicule utilitaire plus adapté à cet effet que la Golf GTI de C. En passant, je constatai qu'ils étaient tous les deux parfaitement assortis, sur le plan des caractères et surtout qu'elle avait un ascendant certain sur C. : plus décisive, débrouillarde et pragmatique. De fait, elle dominait son homme avec un magistral savoir-faire : sans en avoir l'air, donc sans que mon pote ne s'en aperçoive... Les jeunes mariés avaient élu domicile dans un quartier très voisin du mien, à moins de cinq minutes en voiture.

    Rapidement, je pris conscience que le jeune couple envahissait ma vie, gentiment mais sûrement : deux à trois soirées par semaine je recevais un coup de fil de C. pour venir prendre un verre chez eux, voire dîner. La raison en était que, très occupée par son travail, A. ramenait régulièrement du boulot à la maison, je servais donc de distraction consentante au mari quelque peu délaissé. A. m'appelait parfois avec une perfide ironie, la maîtresse de son mari, ce qui faisait C. s'esclaffer bêtement et moi rire plutôt jaune...

    Je crus trouver ma salvation quand C. se vit proposer une formation pointue à l'étranger d'une durée de deux mois. Enfin un peu de tranquillité ! Et avec un peu de chance, deux mois de séparation allait apprendre à ces deux là à vivre enfin en tête-à-tête...

    J'avais parlé trop tôt : trois jours après le départ de C., ce fut sa sémillante épouse qui m'appela pour me demander avec son autorité habituelle de venir l'aider pour un sombre problème de câblage téléphonique. J'allai donc, bonne poire, avec mes tournevis. J'eus à le regretter car il m'avait fallu presque deux heures avant de venir à bout du casse-tête chinois, les précédents occupants du lieu s'étant fait un malin plaisir à compliquer à souhait ce qui devrait être d'une simplicité lumineuse. Que n'avais-je recommandé à A. de louer les services de professionnels plutôt que de sacrifier ma soirée à cette cause presque perdue ?! D'un autre coté j'avais (et j'ai toujours !) ce caractère obstiné qui fait que je ne renonce jamais devant les difficultés inattendues sur un projet qui me semblait au départ à ma portée. Bon, bref, je suis venu à bout de la mission impossible non sans suer, tant d'énervement que de fatigue.

    Magnanime, A. m'offrit de dîner sur place, ce qui était de bon ton, et que j'accueillis avec mille grâces car l'idée de avoir encore à me préparer à bouffer, de retour chez moi sonnait comme un supplice. En fait, plutôt que de préparer un « vrai » dîner, elle choisit de déployer quelques victuailles bien sympathiques et du pinard sur la table basse du salon ; nous nous sommes installés sur le canapé, face à la télé. Toujours égale à elle-même, A. avait un art consommé de la conversation, très vite, je me retrouvai bombardé de questions sur mon job « vachement intéressant » (dixit A.) dans une société d'investissement.

    A cette époque-là, je n'étais pas encore vraiment « Immonde », assez naïf et enthousiaste en fait, jeune con content de devenir adulte, convaincu d'avoir son brillant avenir en main, malgré un divorce relativement traumatisant. Je découvrais A. sous un jour assez nouveau : volubile et rieuse, par contraste avec la jeune « executive woman » en devenir, ironique, autoritaire et limite cassante à laquelle je m'étais habitué ; et ce contraste me perturbait. En même temps, c'était une découverte agréable, il y a des gens comme cela qui vous donnent l'envie irrésistible d'être de leurs amis. Tout cela pour dire qu'en ce vendredi soir, je me sentais bien à bavarder avec une fille (chose à laquelle je suis plutôt allergique en règle générale), au point de ne pas voir passer le temps, or il était tard, dans les 23:30. M'apercevant de l'heure qu'il était, je voulus prendre congé, mais A. ne l'entendait pas de cette oreille : « Ah ! Non ! Là j'ai bu trop de café, je ne vais pas m'endormir de sitôt, on sort en boite ? »

    Pour tout dire, mon projet immédiat était précisément d'aller en boite pour débusquer quelque dévergondée et lui montrer mes estampes japonaises. La perspective de traîner A. comme un boulet dans cette entreprise n'était guère engageante. D'un autre coté, je n'avais pas d'argument décent pour refuser car elle savait, la bougresse, que tous mes vendredis soirs se passaient dans les discothèques « in » de la ville. J'étais piégé. A. alla troquer jeans et large sweat-shirt contre une robe courte dans les blanc-cassé, me donnant l'occasion de me rendre compte qu'elle était roulée à la perfection.

    Nous atterrîmes donc au Butterfly, centre névralgique de la vie nocturne, lieu de brassage socio-culturel bruyant et enfumé (et pas seulement de tabac). A. m'entraîna d'autorité sur la piste dans la moite cohue des corps endiablés, dans laquelle A. n'était pas la moins déchaînée... En l'occurrence, elle était même totalement débridée, ondulante, déhanchée à donf' et surtout, elle commençait dangereusement à venir à mon contact, son cul venant « innocemment » frotter contre mon bas ventre. Croyez-le ou pas, mais il ne m'était toujours pas venu à l'esprit que A. était en train de m'allumer...

     

    (A suivre...)


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