• Sublimes salopes (épisode 4 / jeux violents)

    A. fut donc ma toute première salope, celle qui, en somme, me permit de découvrir que ça existe, des femmes qui n'ont aucun état d'âme pour assouvir leurs désirs charnels avec qui bon leur semble, quand bon leur semble. Mes relations avec elle ont duré quelques années, et je reviendrai sans doute dessus dans des billets prochains.

    Elle ouvrit une série, allez, non pas longue, mais tout de même, d'une huitaine de surprenantes et estimables personnes du genre féminin.

    D'une manière générale, toutefois, les salopes ont un travers qui peut être irritant, parfois même épuisant, c'est leur forte propension à jouer à des jeux mentaux. Elles sont, sans conteste, passablement dominatrices par nature, d'une manière mesurée toutefois ; mais surtout elles se nourrissent de la tension psychologique qui a sur elles un effet aphrodisiaque assez évident.

     

    Le jeu d'échecs, un peu comme tous les jeux de stratégie à un contre un, est un jeu violent. Symbolique, certes, mais définitivement violent. Au delà du sens tactique et des connaissances théoriques, la capacité à troubler l'adversaire joue beaucoup sur la victoire finale. Vous ne le croirez peut-être pas mais j'en sais qui usent de subterfuges carrément immondes...

    Tout cela pour dire que dans le temps, à peu près à la même époque que ma découverte de la face cachée d'A., comme j'étais célibataire et que mes soirées étaient quelque peu désœuvrées, j'avais décidé de m'inscrire dans un club d'échecs où je faisais régulièrement un tour après le bureau. Les membres en étaient majoritairement des gamins, enfin, des adolescents et nous n'étions qu'une poignée d'adultes à nous faire régulièrement massacrer par ces lycéens « échémanes ».

    Pour une raison que je m'explique mal, les nanas sont rares à priser le jeu d'échecs. Dans notre club, sur plus de deux cents membres, elles ne se comptaient que sur les doigts d'une main, et encore, seule une était régulière.

    Elle s'appelait Kwan, 19 ans, fille d'un restaurateur chinois assez réputé, gosse de riches donc et qui, pour cette raison, autant que du fait de son genre et de son origine, n'était visiblement pas unanimement appréciée par la communauté d'ados boutonneux. Seul un petit nombre acceptait sans faire la grimace de jouer contre elle.

    De mon coté, comme j'étais peu entraîné, je n'étais pas un adversaire bien excitant pour ces accros, un peu trop facile à battre, surtout qu'à 90% ils jouaient des blitz (parties très courtes) de 2x5 minutes, et là j'étais vraiment à la ramasse.

    Ainsi, Kwan devint vite une adversaire régulière, contre qui je prenais plus souvent de raclées que je n'en donnais. Pour les connaisseurs, elle m'initia aux joies de la défense Pirc, dont elle était une inconditionnelle lorsque avec les blancs j'ouvrais en d4.

    Ouvrir en d4 est, normalement, une manière d'entrer dans une partie relativement paisible, or la défense Pirc peut permettre aux noirs d'attirer les blancs dans une partie d'une assez grande violence et à double tranchant.

    Kwan s'avérait être une violente... Ce qui transparaissait assez bien dans son apparence physique. Pour une asiatique, elle est grande, dans les 1,70 m, de la carrure mais sans excès, et un visage d'ange assez rond mais qui prenait une expression de sardonique jubilation lorsque, sur l'échiquier, je me trouvais en difficulté. Je détestais cette expression exaspérante qui rajoutait des émotions négatives à la pression du jeu... Mes vindicatives envies de revanche faisaient que je recherchais toute occasion de jouer contre elle.

     

    (à suivre)


  • Commentaires

    1
    Mardi 29 Mai 2007 à 13:06
    a suivre ?
    bah vite alors !!
    2
    Mardi 29 Mai 2007 à 13:14
    Ah, le teasing
    c'est tout un art...
    3
    Mardi 29 Mai 2007 à 14:38
    bon
    et cette suite???????
    4
    Mercredi 30 Mai 2007 à 09:53
    querlas
    Ah, j'attends la suite avec impatience...j'ai connu pas mal de salopes et j'ai joué pas mal aux échecs. Je considerai, avec les blancs, c'est trés important d'avoir les blancs avec une salope, ( je ne dis pas que la joueuse d'échecs en est une, je ne sais pas) qu'il me fallait prendre l'initiative rapidement, j'essayais de contrarier l'espagnole en plongeant pour le jeu violent de la partie écossaise, voir la partie italienne; J'estimais que façe à cette violence pouvait me laisser le champ libre et de jouer avec moins de pression.
    5
    Mercredi 11 Juin 2008 à 13:16
    la suite
    Quelqun sait t'il ou se trouve la suite ?
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